S.O.S Mamans – Journal de bord n° 44 de mars-​avril 2011

Mercredi 30 mars 2011

Cette fois-​ci, « ils » vou­laient nous tuer, mais ils n’ont pas réus­si, SOS Mamans est tou­jours là. Mi-​janvier notre banque nous annon­ça la fer­me­ture uni­la­té­rale de notre compte ban­caire, nous cou­pa arbi­trai­re­ment l’accès au compte par Internet, et fina­le­ment fit « cap­tu­rer » la carte de cré­dit de notre asso­cia­tion. La tra­ver­sée du désert com­men­ça, pen­dant dix semaines, jusqu’à ce que nous puis­sions dis­po­ser à nou­veau d’un compte auprès d’une autre banque qui vou­lait bien accueillir notre asso­cia­tion. Pourtant, les bébés à sau­ver conti­nuaient à frap­per à notre porte, 1 à 2 par semaine, et il fal­lait assu­rer, coûte que coûte. Impossible d’abandonner un seul bébé en dan­ger de mort, pour des basses rai­son de manque d’argent (ou d’accès à l’argent). Ainsi nous nous sommes débrouillés pour res­ter fidèles à nos postes, par tous les moyens finan­ciers pos­sibles pour avoir l’argent liquide néces­saire aux sau­ve­tages. C’est fait, Deo gra­tias. Depuis début 2011 nous avons pu sau­ver 14 bébés de l’avortement (dont 4 pros­ti­tuées de l’est enceintes, rame­nées vers leurs familles à l’est), et nous avons eu 13 nais­sances de bébés sau­vés il y a quelques 6 à 9 mois, à un moment quand leur mamans âgées de 16 à 23 ans, pen­saient qu’il n’y avait plus que l’avortement pour sor­tir d’une situa­tion parais­sant insup­por­table et humai­ne­ment inextricable.

Voici les noms de ces bébés : Ashock, Zoé, Killy, Stim, Hermine, Laverne, Maroud, Nayed, Rodolphe, Nicolai, Noah, Ekaterina, Nadine. Que le Bon Dieu bénisse cha­cun d’eux pen­dant toute leur vie ! Quant à la banque fran­çaise en ques­tion, ne nous fâchons pas, mieux encore : par­don­nons leur ! Ces petites peines – même pour vous chers dona­teurs par vire­ments ban­caires men­suels – font par­tie des per­sé­cu­tions aux­quelles nous nous atten­dions dès le début de nos sau­ve­tages de bébés. On ne les défend pas vrai­ment si l’on ne subit pas en quelque sorte le même sort : le mépris, l’a­ban­don, même des visées d’extermination.

Grâce à ces ban­quiers nous avons la confir­ma­tion que nous nous trou­vons – nous et vous qui sou­te­nez notre action directe auprès des mamans pla­cées devant le cau­che­mar de l’a­vor­te­ment – sur le bon che­min, le che­min de l’Amour du Christ pour les plus petits et les plus petites, un che­min qui L’a ame­né jus­qu’à la Croix. « Chers fidèles, quand enfin voulez-​vous com­prendre que seule la Croix vous rap­pro­che­ra de Celui qui y est sus­pen­du ! » (St. Jean de la Croix).

Vendredi 1 avril 2011

Nous venons de sau­ver 2 jeunes filles noires, l’une de 13 ans et l’autre de 17 ans. Elles erraient ensemble dans les rues de Paris, effrayées. La plus jeune devait être exci­sée le len­de­main en rai­son de son père qui s’était mis en colère en enten­dant qu’elle était enceinte. La deuxième, sœur d’une amie de la pre­mière, devait être avor­tée de force dans les jours qui sui­vaient par sa famille musul­mane. En ces cas il y a dan­ger de mort non pas seule­ment pour les bébés qu’elles portent, mais pour leur propre vie. Nous les avons accueillies, héber­gées, mises en sécu­ri­té, bref sau­vées. Deux vies sau­vées, peut-​être même 4 : Dieu soit loué !

Samedi 2 avril 2011

Qu’on veuille bien nous excu­ser de ne pas pou­voir répondre à toutes les ques­tions que nous rece­vons par cour­rier. Voici quelques réponses aux ques­tions qui reviennent le plus souvent :

- Comment est née l’i­dée de SOS MAMANS ? Pendant 6 ans, nous étions une asso­cia­tion pro-​vie « stan­dard » : mani­fes­ta­tions et trac­tages contre l’a­vor­te­ment, lettres aux dépu­tés, articles dans les jour­naux amis, pèle­ri­nages, col­lectes de signa­tures… Jusqu’au jour où nous nous ren­dions compte que nous tour­nions en rond, et sur­tout autour de notre propre nom­bril. Que tout cela ne bais­sait pas d’un seul avor­te­ment ce désastre pour la France, cette offense majeure contre le Créateur, ce sui­cide col­lec­tif « rem­bour­sé ». Et nous avons déci­dé d’ou­blier « le haut » (les dépu­tés, les lois, les auto­ri­tés de toute sorte, y com­pris reli­gieuses), et de tra­vailler comme le Bon Samaritain dans l’Evangile qui est des­cen­du de son âne et est venu au secours du pauvre diable jeté dans le ravin en s’oc­cu­pant sérieu­se­ment de lui. Il fal­lait direc­te­ment faire face aux mamans en détresse, sor­tir de notre cage d’or, les secou­rir, les sau­ver, n’est-​ce pas le mes­sage de l’Evangile ?

- Depuis com­bien de temps existez-​vous ? Notre association-​mère l’UNEC existe depuis 1989, et nous étions un groupe pro-​vie à l’in­té­rieur de l’UNEC depuis le début. Notre « conver­sion » stra­té­gique, pour ain­si dire, a eu lieu en 1995. Depuis, notre groupe d’aide s’ap­pelle SOS MAMANS, tou­jours à l’in­té­rieur de l’UNEC qui seule est décla­rée en asso­cia­tion du type 1901 et qui gère notre action du point de vue administratif.

- Quel est le pro­fil des filles qui sont contraintes d’a­vor­ter ? Eh bien, on peut dire que nous n’a­vons jamais ren­con­tré une maman vou­lant avor­ter sans s’y sen­tir contrainte. Par les cir­cons­tances, par le manque de res­sources, de place, mais sur­tout par l’at­ti­tude de refus de l’en­tou­rage. Combien de fois n’avons-​nous pas enten­du : « Vous êtes les seuls à me sou­te­nir, à m’en­cou­ra­ger, à m’ai­der ; tous les autres, y com­pris ma meilleure copine, me poussent à avor­ter ; pire, mes parents me chassent du domi­cile, et mon copain, géni­teur du bébé, m’a don­né des coups vio­lents quand je lui ai annon­cé la bonne nou­velle”… » Voici donc le pro­fil : le ventre légè­re­ment bom­bé, le visage tumé­fié, les larmes à peine cachées. Voilà la réa­li­té que nous autres Chrétiens ne vou­lons pas voir, en évi­tant la ren­contre, exac­te­ment comme Jésus l’a dit du prêtre et du diacre qui ont « évi­té » le pauvre diable lais­sé pour mort dans le ravin.

- Y a‑t-​il des dif­fé­rences de com­por­te­ment entre les jeunes mamans selon leur ori­gines ? Non. Toutes ont besoin d’aide. Parfois morale, presque tou­jours finan­cière. En plus, cer­taines sont à relo­ger le soir même, pour sau­ver leur bébé. Cela pose natu­rel­le­ment plus de pro­blèmes avec des mamans vivant illé­ga­le­ment en France, les immi­grées, colo­rées, mineures… Mais, même si l’on a tous des pré­fé­rences – comme le Bon Dieu en a en abon­dance Lui-​même -, il reste vrai que face à la VIE nous ne fai­sons aucune dif­fé­rence. Un bébé est tou­jours à sau­ver, au risque de notre propre vie, n’im­porte sa cou­leur ou condi­tion. Est-​ce qu’un pom­pier, du haut de son échelle et face aux flammes, prêt à déclen­cher le jet de sa lance d’eau, pose d’a­bord des ques­tions inutiles : “Est-​ce qu’il y a des noirs ici ? Des sans-​papier ? Des illé­gaux?” Non, il met sa lance en route et éteint le feu. C’est ce que nous fai­sons, « pom­piers des bébés ». Nous sau­vons la vie, la vie des enfants de Dieu en dan­ger, en un mot : la vie de nos petits frères et soeurs. Sans par­ler de la vie des mamans que nous sau­vons par­fois en même temps, sur­tout dans le cas des pros­ti­tuées, esclaves, sui­ci­daires, comme cela nous est arri­vé des dizaines de fois. Là on peut dire, grâce au bébé la vie de la maman a été sau­vée. C’est d’ailleurs la règle géné­rale : ce n’est pas le bébé qui pose pro­blème, non, ce sont les pro­blèmes des adultes que le bébé résout. Combien de mamans, sur­tout jeunes, ont grâce au bébé chan­gé de vie, renon­cé à leurs mau­vais copains, struc­tu­ré leurs vies, aban­don­né la drogue, l’al­cool, appris un métier, retrou­vé Dieu ? Le vrai mis­sion­naire envoyé par Dieu, c’est le bébé lui-​même. Nous avons d’ailleurs pu ame­ner au bap­tême une quin­zaine des bébés sau­vés ; c’est chaque fois une grande fête. Il faut bien être conscient que d’a­bord le bébé n’est pas un pro­blème, mais une JOIE, un cadeau tom­bé du Ciel. Pour bien mar­quer le coup – devons-​nous le dire ? – nous buvons par­fois dans le café le plus proche une coupe de Champagne pour célé­brer l’ar­ri­vée d’une nou­velle maman, c’est-​à-​dire d’un nou­veau bébé. Cela met les pen­dules à l’heure. C’est un petit luxe de 6 Euro que nous payons de nos propres poches. Après cela seule­ment, on com­mence à réflé­chir avec la maman pour voir com­ment résoudre les pro­blèmes par­fois ter­ribles qui sur­gissent, com­ment faire face aux dan­gers immé­diats, au pro­blème de l’hébergement le soir même. Toutes nos petites mamans sont, à ce moment-​là, nos meilleurs alliées, par­te­naires, avo­cates, amies conni­ventes. Il n’y a rien à argu­men­ter, elles s’en­volent et sont d’ac­cord dès qu’on leur parle de la VIE en leur sein à sauver.

- Combien de per­sonnes par­ti­cipent aux sau­ve­tages ? Nos groupes – ils en existent déjà 7 en France et 2 à l’é­tran­ger – com­prennent nor­ma­le­ment 3 per­sonnes, par­fois 4. Pas plus. Une “four­mi de quar­tier” (ou avion reni­fleur) qui n’a peur de rien et qui dans sa vie “en a vu d’autres”. Un ou une comp­table qui, patiem­ment, construit un réseau de dona­teurs autour du groupe, nous en avons actuel­le­ment presque 1000. Ensuite un res­pon­sable qui super­vise, juge les pro­blèmes à froid, garde le lien avec les dona­teurs et reste en liai­son avec notre groupe à Paris pour s’en sor­tir ensemble quand des cas extrêmes, voire dan­ge­reuses, se pré­sentent. La 4e per­sonne peut arri­ver plus tard, c’est « Monsieur SOS », géné­ra­le­ment un retrai­té dis­po­sant d’une voi­ture pour aider lors d’un démé­na­ge­ment d’une maman, ce qui arrive régu­liè­re­ment, et sur­tout d’un coin dans son garage pour sto­cker quelques vête­ments de bébé, lan­daus, lits d’en­fants etc. La pre­mière per­sonne – la four­mi de quar­tier – est néces­sai­re­ment une femme. Une femme peut trou­ver, com­prendre, conso­ler et sau­ver une nou­velle maman en pro­fonde détresse. Les hommes ont quit­té depuis des lustres – la révo­lu­tion indus­trielle ? – la scène et l’a­rène de la VIE. Y font front aujourd’­hui seules les femmes, sur­tout quand ça va mal. C’est nor­mal quand on pense que Dieu les a choi­sies comme co-​créatrices : à chaque concep­tion et nais­sance la Création conti­nue, Dieu ne délaisse pas l’hu­ma­ni­té, Il recom­mence chaque fois de zéro, et cela sous le cœur de la maman. Quel incroyable opti­misme de la part de Dieu ! Disons le en para­doxe : sans les femmes, l’hu­ma­ni­té serait déjà éteinte. Cela en dit long.

- Combien de sau­ve­tages par an ? Au début nous n’a­vions que 2 ou 3 cas par an. Nous avions plus d’argent que de mamans à aider. Nos yeux étaient encore fer­més. Il fal­lait, petit à petit, les ouvrir, sor­tir de chez nous, de nos cages d’i­voire bien pro­té­gées. Aujourd’hui c’est le contraire : plus de bébés à sau­ver que d’argent pour aider. Nous vivons ain­si une catas­trophe finan­cière presque à chaque fin du mois. Mais quand rien ne va plus, Dieu nous envoie de l’aide. Par exemple la semaine der­nière un Monsieur vou­lait nous par­ler “d’une ques­tion admi­nis­tra­tive”. Nous fixions avec dif­fi­cul­té un rendez-​vous avec lui. Il a sor­ti un chèque de 3000 Euro. Cadeau de Dieu ! En total nous avons, à ce jour, sau­vé 688 bébés, dont 40 encore à naître. La plu­part par notre groupe à Paris, mais aus­si une tren­taine par notre groupe en Normandie, une dou­zaine par celui en Lituanie, une qua­ran­taine par celui en Géorgie/​Caucase où nous avons acquis en 2005 une mai­son d’ac­cueil, la “Maison Verte” à Zougdidi. D’autres groupes en France, notam­ment en Auvergne, Paca, Toulouse, Lyon, Dijon, quoique exis­tant pour cer­tains déjà depuis quelque temps, n’ont pas encore trou­vé un seul bébé à sau­ver. Ils s’y pré­parent, en essayant d’en­le­ver les poutres de leurs yeux dont parle Jésus dans l’Evangile, et aus­si en uti­li­sant ce temps “vide” pour éta­blir leurs réseaux de bien­fai­teurs et de donateurs.

- Taux de réus­site ? Presque 100 %. Il y a un avor­te­ment à signa­ler en Géorgie d’où notre groupe local rap­porte qu’une femme est – poli­ment – reve­nue pour dire qu’elle aurait mal­heu­reu­se­ment fini par avor­ter son bébé. Et en France nous avions deux de ces femmes. Imaginez la rai­son pour l’une d’elles ? “Des cha­ris­ma­tiques m’ont haras­sée de façon insup­por­table par des coups de télé­phone répé­tés disant qu’elles sont à genoux pour moi etc. C’était trop!” Triste témoi­gnage. Agir avec amour ne veut pas dire faire n’im­porte quoi. Le sau­ve­tage est un métier chré­tien qui s’ap­prend, avec beau­coup de dés­in­té­res­se­ment, de patience et sur­tout de déli­ca­tesse. Ne s’agit-​il pas d’un des domaines les plus intimes de la femme où l’on inter­vient ? Un seul mot, un seul geste dépla­cé, et tout est perdu.

- Vous sui­vez les mamans au-​delà de la nais­sance ? Oui, nor­ma­le­ment nous les sui­vons en total pen­dant 10 à 12 mois, sur­tout finan­ciè­re­ment : la période avant la nais­sance de leur bébé, puis jusque 3 mois après. Mais par­fois nous les logeons aus­si : les majeures en les pla­çant dans un des 4 stu­dios que notre asso­cia­tion loue en région pari­sienne, les mineures chez nos quelques familles d’ac­cueil dans toute la France – et ailleurs en Union Européenne. Ainsi nous logeons en per­ma­nence selon les cas entre 15 à 30 mamans, par­fois même 40. En un cas nous avons “sui­vi” une maman pen­dant 3 ans, logée dans un de nos stu­dios pari­siens, jus­qu’à ce qu’elle ait trou­vé un appar­te­ment HLM, exploit deve­nant de plus en plus dif­fi­cile sinon impos­sible actuellement.

- Budget de votre asso­cia­tion ? N’en par­lons pas, c’est un peu la tré­so­re­rie du Bon Dieu. Pour vous don­ner une idée : en moyenne un bébé sau­vé nous « coûte » 1000 Euro. C’est peu par rap­port à la valeur ines­ti­mable de la vie humaine. “Une âme vaut l’u­ni­vers”, dit Ste Thérèse d’Avila. Et l’argent est fort répan­du sur terre, il suf­fit de le redis­tri­buer un peu.

- Comment repérez-​vous les filles en dif­fi­cul­tés ? Surtout pas en atten­dant der­rière le télé­phone ou l’or­di­na­teur. Non ! Mais en “sor­tant”, c’est-​à-​dire en allant sur les trot­toirs, dans les cafés, phar­ma­cies, métros, labo­ra­toires, et sur­tout vers les bancs dans les parcs publics. Nous n’at­ten­dons pas les mamans, nous allons vers elles. Comme le Bon Samaritain dans l’Evangile.

- Qui sont vos détrac­teurs ? A part cer­taines banques, per­sonne pour l’ins­tant. Car nous tra­vaillons sans bruit, sans publi­ci­té, sans affiches, sans revue, sans bureau, sans salaires. Bref, d’homme à homme, ou plu­tôt de femme à femme. Par contre nous avons des enne­mis : les dépu­tés qui main­tiennent l’a­vor­te­ment, les auto­ri­tés de l’é­tat qui le gèrent et le rem­boursent, les doc­teurs qui le pra­tiquent, les phar­ma­ciens qui vendent les pilules avor­tives, voire les auto­ri­tés reli­gieuses qui laissent pas­ser ce crime des crimes comme si c’é­tait un pro­blème entre autres. Ce sont les femmes qui abo­li­ront l’a­vor­te­ment, moins les hommes. Nous n’at­ten­dons sur­tout rien des gens haut-​placés. Nous tra­vaillons seuls, en par­tant du bas vers le haut. S’il y avait 1000 groupes de ce genre en France, il y aurait peut-​être encore des lois d’a­vor­te­ment, mais plus d’a­vor­te­ments. Résorbons l’avortement « par le bas », par la Charité chré­tienne ! Que les païens fassent des lois païennes, rien d’é­ton­nant. Mais que les Chrétiens ne se réveillent pas pour sau­ver les vies, stop­per le géno­cide, arrê­ter l’hor­reur, ce n’est pas nor­mal. C’est fina­le­ment un pro­blème entre Catholiques, loin des fau­teuils des dépu­tés, des barres des tri­bu­naux et d’autres comp­toirs phar­ma­ceu­tiques. Oui, l’a­vor­te­ment est un pro­blème catho­lique ! Il nous pro­voque et nous défie. Ou nous venons au secours, ou ce sera fini pour tous, y com­pris nous-​mêmes. Quel enjeu !

- Comment vous aider ? Nous vous invi­tons à faire par­tie de nos sau­ve­teurs par vos prières, vos colis pos­taux avec des layettes modernes (non tri­co­tées main, cela ne plaît plus), et sur­tout par vos dons, soit ponc­tuels soit par vire­ment ban­caire men­suel vers notre nou­veau compte (géné­ra­le­ment entre 10 et 50 E/​mois, for­mu­laire dis­po­nible). Nos coor­don­nées : SOS MAMANS (UNEC), BP 70114, F‑95210 Saint-​Gratien, Tél./Rép. 0134120268, sosmamans@​wanadoo.​fr, www​.radio​-silence​.tv (rubrique SOS MAMANS).

BILAN au 2 avril 2011 :
788 bébés sau­vés depuis 1995, dont 40 encore à naître. 15 mamans actuel­le­ment en héber­ge­ment par nos soins. 6420 Euros en caisse. Merci à tous les géné­reux dona­teurs ! Vous faites par­ti des Bons Samaritains de notre temps, signe du Royaume de Dieu qui arrive !

Cher lec­teur, chère lectrice,

Vous faites par­tie de nos dona­teurs ou coopé­rants, et nous nous ferons une joie de par­ta­ger régu­liè­re­ment avec vous, par le biais des extraits de notre “Journal de bord”, nos joies et nos peines. Ce “Journal” devient un monu­ment de l’es­pé­rance, prou­vant que le crime de l’a­vor­te­ment peut être vain­cu par la cha­ri­té chrétienne.

Nous sommes fiers et heu­reux de savoir tant de gens (1 000 envi­ron) à nos côtés. Ils font véri­ta­ble­ment par­tie de l’é­quipe de SOS MAMANS, mer­ci, et en avant !

S.O.S Mamans

Pour tout renseignement, contact ou don :

S.O.S MAMANS (UNEC)
B.P 70114
95210 St-Gratien
Rép/​Fax 01 34 12 02 68
sosmamans@​wanadoo.​fr