Décès accidentel de trois séminaristes à Ecône – 11 février 2009


Suresnes, le 12 février 2009

Chers fidèles,
Chers amis,

Nous avons la pro­fonde dou­leur de vous faire part du décès acci­den­tel, sur­ve­nu au cours d’une pro­me­nade en mon­tagne hier 11 février, de trois membres de la Fraternité Saint-​Pie X, Messieurs les abbés Jean-​Baptiste Després, Raymond Guérin et Mickaël Sabak, tous trois sémi­na­ristes de troi­sième année au sémi­naire d’Ecône.

Nous recom­man­dons à vos prières le repos de leurs âmes ain­si que leurs familles si dure­ment éprou­vées par ce drame. Une messe de Requiem sera célé­brée à leurs inten­tions dans cha­cune des Maisons du district.

Demandons à Notre-​Dame de Lourdes, fête au cours de laquelle a eu lieu cet acci­dent, d’accueillir bien vite dans le Ciel de gloire nos trois jeunes lévites pour qu’ils agran­dissent la famille céleste des membres de la Fraternité. Demandons lui de conso­ler leurs familles si vive­ment atteintes par une telle épreuve.

Nous recom­man­dons éga­le­ment à vos prières notre Fraternité, elle-​même bien cruel­le­ment éprou­vée en cette circonstance.

Dès que nous le pour­rons, nous vous com­mu­ni­que­rons les infor­ma­tions concer­nant les funé­railles de nos trois séminaristes. 

Je vous prie de bien vou­loir agréer, chers fidèles, chers amis, l’expression de mon dévoue­ment sacer­do­tal dans le Cœur Douloureux et Immaculé de Marie,

Abbé Régis de CACQUERAY

Les obsèques auront lieu same­di 14 février 2009
à 10 H 30 à Ecône.
Elles seront célé­brées par Mgr Bernard Fellay,
Supérieur Général de la Fraternité Sacerdotale Saint-​Pie X

Service solen­nel pour les trois sémi­na­ristes
décé­dés le 11 février 2009

Monsieur l’ab­bé de Cacqueray, Supérieur du District de France,
célè­bre­ra une messe solen­nelle de Requiem, le

SAMEDI 21 FEVRIER 2009

A 10 H 30

EN L’EGLISE SAINT-​NICOLAS-​DU-​CHARDONNET
23, RUE DES BERNARDINS

75005 PARIS

In memoriam

Mon cher Jean-Baptiste.

C’était ton heure, celle que le Bon Dieu avait pré­vue depuis tou­jours, mais que nous igno­rions tous. Ce 11 février, pour toi et tes cama­rades sémi­na­ristes, la porte du Royaume s’est refer­mée. Clausa est janua. Tu y es entré avec ta lampe allumée.

Lorsque le Seigneur t’a appe­lé à son ser­vice : Viens et suis-​moi, tu as répon­du sans hési­ta­tion : Me voi­ci ! Adsum ! Avec toute la géné­ro­si­té de ta jeu­nesse, tu t’es don­né à Dieu sans retour. Quel bel exemple pour ceux qui restent ! 

Mais, alors que tu t’ap­prê­tais à jeter le filet, le Seigneur t’as redit sim­ple­ment : Viens !

Pourquoi t’a-​t-​il cueilli avant la mois­son ? Pourquoi n’a-​t-​il pas atten­du les abon­dants fruits sacer­do­taux sur les­quels nous comp­tions ? Pourquoi si tôt ? Pourquoi si jeune ? 

Mais qui sommes-​nous pour son­der les des­seins de la divine Providence ? Tout ce que le Bon Dieu fait ou per­met est juste, bon et sage. 

Ô vous qui pas­sez sur le che­min, arrêtez-​vous et voyez s’il est une dou­leur com­pa­rable à la mienne. 

Douce Vierge Marie, ne lais­sez pas vos enfants sans les conso­la­tions de l’Espérance. Réunissez au Ciel notre grande famille de la terre. 

Abbé Guillaume d’Orsanne